Découvrez notre étude globale sur les émission toxiques en impression 3D ainsi que les mesures de nos filtre P3D

Au vu des risques chimiques liés à l’impression 3D filaments, et afin de mieux comprendre et agir face aux émissions de nanoparticules, nous vous mettons à disposition une étude menée en 2021 au sein de notre laboratoire Alveo3D. Dans cette étude, nous avons quantifié les émissions toxiques et dangereuses de nanoparticules lors des impressions 3D FDM.

Cette étude est téléchargeable en fin de page.

  • Selon vous, le PLA est-il vraiment sans risque ?
  • Pensez-vous qu’un changement de filament lors d’une impression 3D est sans danger ?
  • Quelle est l’efficacité des filtres P3D en fonction des filaments utilisés ?
Dans cette étude, nous répondons à vos questions selon :

  • Le protocole détaillé
  • Les mesures effectuées sur différents filaments : ABS, PLA et PETG
  • L’efficacité du filtre P3D
  • Les risques lors d’un changement de filaments.
  • Nos conclusions et recommandations pour se protéger des émissions toxiques de l’impression 3D.
Avec notre banc de mesure unique en Europe et spécialement conçu pour étudier les émissions de nanoparticules, nous avons imaginé et créé plusieurs séries de tests dans nos locaux Alveo3D.

Notre objectif : mesurer les concentrations de nanoparticules auxquelles les opérateurs peuvent être exposés.

Nous nous sommes intéressés aux filaments les plus courants : ABS, PLA, PETG. D’après vous, lequel d’entre eux est le plus émissif ? Retrouvez la réponse dans l’étude complète.

Quelle est l’efficacité du filtre P3D sur les émissions toxiques ?

En complément de notre précédent article “émissions, dangers et solutions !”,la fabrication additive engendre des émissions toxiques et dangereuses pour la santé. Nous avons donc testé notre filtre P3D. Les différentes mesures réalisées, avec et sans filtration, nous ont démontré que notre système de filtration réduit drastiquement l’exposition aux émissions toxiques de l’impression 3D.
Nous avons confirmé l’efficacité très élevée du filtre P3D, qui avoisine un taux minimum de 97,36%. Afin de vous protéger de ces émissions de nanoparticules, l’utilisation d’un filtre testé et certifié HEPA13 lors d’une impression 3D FDM est donc vivement recommandée pour limiter les risques.

Pourquoi est-il important d’utiliser un filtre testé et certifié pour limiter les risques des émissions toxiques ?

L’appellation HEPA13 n’est pas suffisante pour garantir votre sécurité. Les filtres disposant d’un certificat selon la norme EN1822 protègent des particules autour de 300 nanomètres. Or la majorité des particules émises lors de l’impression 3D filament se situent principalement entre 10 et 100 nm. En complément du certificat, les filtres doivent impérativement être testés sous les 300 nm.
Pour mener à bien notre campagne de mesures, nous avons utilisé un capteur de nanoparticules ENVY CPC-100 de chez Palas. Ce compteur mesure les particules jusqu’à 7nm avec une précision de 5%.
Vous êtes vous déjà demandé quel filament était le plus émissif ? Nous avons été surpris de voir la quantité de nanoparticules qu’il émet ! Découvrez la réponse dans notre étude.
Cette étude faite en 2021 est la première que nous partageons au grand public. Dans le cadre de nos efforts pour sensibiliser les opérateurs face aux risques liés aux émissions de nanoparticules, nous poursuivrons nos recherches et nous continuerons de partager nos résultats et nos recommandations.