BU Inspé Le Mans

I. Le contexte
L’Université de Nantes, et plus précisément l’Inspé (Institut National du Professorat et de l’Éducation), accueille des étudiants inscrits en masters « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation« . En tant que responsable de la bibliothèque universitaire de l’Inspé, madame Sylvain BOISSINOT a créé un MiniLab au sein de la bibliothèque, équipé d’une imprimante 3D et d’un plotter de découpe. Ce laboratoire vise à permettre aux futurs enseignants de fabriquer des outils pédagogiques tout en étant formés aux technologies numériques.
1. Pourquoi avez-vous intégré des imprimantes 3D dans votre programme éducatif ?
J’intervins régulièrement dans les cours (autour des thématiques du numérique, de la littérature jeunesse ou du jeu…) auprès des étudiants. Ainsi, j’ai constaté qu’ils ont très souvent besoin de fabriquer des outils, dispositifs et autres objets pédagogiques. Cependant, le manque de savoir-faire, de matériel approprié ou accessible/visible est un frein à l’aboutissement, voire au démarrage de leurs projets. Le rôle de l’équipe de la BU est de les accompagner pour qu’ils osent lancer des projets et pour répondre à leurs besoins techniques.
2. Pouvez-vous nous décrire le contexte d’utilisation des imprimantes 3D dans votre établissement ?
Le MiniLab accueille à la BU les étudiants en petits groupes ou individuellement. Les machines sont placées sur des servantes pour permettre d’intervenir dans les cours auprès d’effectifs plus importants, Dans le cadre de parcours pédagogiques, mêlant enseignement technologiques et musicales par exemple.
II. Le Défi
1. Bruit de l’imprimante
Le bruit généré par l’imprimante constituait une nuisance dans un environnement destiné à l’étude et au travail intellectuel.
2. Conformité avec les Normes de Sécurité
La commission de sécurité de l’établissement n’aurait pas approuvé l’installation de l’imprimante 3D sans un système efficace de filtration de l’air, en raison des risques pour la qualité de l’air.
3. Émissions de COV et Nanoparticules
L’imprimante 3D étant située dans la bibliothèque, il était crucial de garantir la sécurité des étudiants et du personnel face aux émissions de composés organiques volatils (COV) et de nanoparticules, deux sous-produits potentiellement dangereux des imprimantes 3D.



III. Solution Alveo3D
Pour répondre à ces défis, l’Université de Nantes a opté pour l’installation du caisson Alveo3D, conçu pour filtrer les émissions de COV et réduire le bruit des imprimantes 3D. Voici les points clés de cette solution :
🟢 Choix du Partenaire : L’équipe de la BU a privilégié un partenaire local ou national, et a été séduite par la qualité des échanges avec l’équipe Alveo3D ainsi que par les performances du produit.
🟢 Installation et Utilisation : L’installation s’est déroulée sans aucun problème, et les solutions Alveo3D se sont révélées faciles à utiliser et à maintenir.
🟢 Formation des Utilisateurs : Les étudiants et le personnel sont formés à l’utilisation de l’imprimante 3D, incluant des informations sur les risques liés aux émissions de COV et de nanoparticules.

« Sans le caisson Alveo3D, je n’aurais pas pu avoir d’imprimantes 3D dans la bibliothèque, à moins de prévoir la construction d’un espace clos équipé d’une VMC, ce qui n’était pas envisageable d’un point de vue budgétaire. Le caisson Alveo3D est un excellent moyen de résoudre le problème des émissions de particules et de COV. Pour les autres établissements scolaires, il est essentiel de s’équiper de telles solutions pour minimiser les risques liés aux imprimantes 3D ».
– Sylvain BOISSINOT, Responsable de la BU de l’Inspé du Mans

IV. L’Avis d’Alveo3D
L’impression 3D devient de plus en plus présente dans les universités, les lycées et les formations. Cependant, de nombreuses institutions ne sont pas conscientes des émissions des imprimantes 3D ou ne savent pas comment protéger les apprenants de ces émissions. En France, aujourd’hui, il n’existe pas de réglementation nationale sur la sécurité de l’impression 3D a l’école.
L’intégration des solutions Alveo3D à l’Université de Nantes a permis de surmonter les obstacles liés aux émissions dangereuses et au bruit des imprimantes 3D, tout en respectant les normes de sécurité.