Alveo3D propose une variété de filtres conçus pour éliminer les émissions nocives des imprimantes 3D. Beaucoup d’entre vous se posent des questions sur ces filtres, notamment sur celui qui convient le mieux à vos filaments spécifiques. Dans cet article, nous vous présentons nos meilleures recommandations pour vous aider à trouver la solution idéale pour vos besoins en matière d’impression 3D.
Raisons des émissions de COV et d’UFP de l’impression 3D FDM
Impression 3D filament, consiste à chauffer des filaments thermoplastiques pour créer des objets couche par couche. Au cours de ce processus, diverses émissions sont produites, principalement des composés organiques volatils (COV) et des particules ultrafines (PUF).
1. Type de filament
Les différents filaments ont des profils d’émission différents en fonction de leur composition chimique :
- PLA : Bien que considéré comme plus écologique, le PLA libère encore du lactide et d’autres COV lorsqu’il est chauffé.
- ABS, ASA : Connus pour leurs émissions plus élevées, l’ABS et l’ASA libèrent du styrène
- PETG : émet moins de COV que l’ABS et l’ASA, mais libère encore des substances chimiques telles que l’éthylène glycol et l’acétaldéhyde.
2. Conditions d’impression
Les conditions dans lesquelles se déroule l’impression 3D peuvent influencer le niveau des émissions. Des températures plus élevées augmentent généralement le taux de décomposition thermique, ce qui entraîne des émissions plus importantes.
🔴 Température d’extrusion : Des températures plus élevées entraînent généralement une plus grande quantité de COV et de PUF.
🔴 Vitesse d’impression : Des vitesses d’impression plus rapides peuvent augmenter la quantité de matériau chauffé par unité de temps, ce qui peut accroître les émissions.
🔴 Le diamètre de la buse peut avoir une incidence significative sur les émissions. Des études ont montré que l’utilisation d’une buse de 0,4 mm produit souvent le moins de particules pour des filaments tels que l’ABS, le PETG et le PLA. Toutefois, pour le TPU, l’augmentation de la taille de la buse à 0,6 mm peut réduire les émissions.
🔴 Machines carénées vs non carénées : Les imprimantes fermées peuvent contribuer à contenir et à filtrer les émissions, tandis que les imprimantes ouvertes peuvent en rejeter davantage dans l’environnement.
Prusa MK4 avec un caisson (crédit photo : Prusa research)
Creality Ender 3 sans le caisson (crédit photo : Creality)
Attention :
L’imprimante 3D elle-même n’est pas la cause des émissions dues à l’impression 3D. Les facteurs les plus importants à prendre en compte sont l’utilisation ou non d’un caisson, le type de filament utilisé, la température de fonctionnement, la vitesse d’impression et le diamètre de la buse. ↪Regardez notre solution pour chaque imprimante 3D
II. Recommandations spécifiques à chaque filament
Pour choisir le meilleur filtre pour votre installation d’impression 3D, vous devez déterminer le filament que vous utilisez et la fréquence à laquelle vous imprimez.
La durée de vie d’un filtre est influencée par plusieurs facteurs, notamment le type de filament utilisé, la température d’extrusion, la concentration de nanoparticules et de COV, et l’humidité ambiante. Ces variables déterminent la vitesse à laquelle le filtre est saturé et perd de son efficacité.
Par exemple, pour le filtre P4D :
- Utilisation intensive : Remplacer tous les 4 mois.
- Utilisation occasionnelle : Remplacer tous les 8 mois.
- Limite d’utilisation : Nous recommandons de ne pas dépasser 900 heures d’utilisation avant de remplacer le filtre afin de garantir des performances et une sécurité optimales.
Nous classons les filaments d’impression 3D en trois catégories de risques principales en fonction de leurs émissions et des dangers potentiels pour la santé :
🔻Faible risque : PLA, TPE/TPU
🔻Risque modéré : PETG, PETG-CF
🔻Haut risque : ABS, ASA, PC, Nylon, Résine
III. Impression 3D résine
1. Filtres recommandés : M100
Explication : L’impression 3D résine est connue pour émettre des niveaux élevés de COV (composés organiques volatils), qui peuvent être dangereux pour la santé. Pour gérer efficacement ces émissions, il est essentiel d’utiliser un filtre spécialement conçu pour l’élimination des COV, tel que le filtre M100.
Le filtre M100 est compatible avec le système d’extraction des fumées AlveoPRO.
2. Pourquoi le M100 est-il le mieux adapté à tous les filaments et à toutes les résines ?
- Traitement des émissions de COV élevées : Le filtre M100 est équipé d’un filtre HEPA 14 avancé et de charbon actif, spécialement sélectionnés pour réduire les odeurs et traiter efficacement les COV.
- Longue durée de vie : Le charbon actif du filtre M100 a une longue durée de vie de 1 500 heures, ce qui le rend efficace et rentable pour une utilisation à long terme.
- Filtration complète : Le filtre HEPA 14 capture de meilleures particules ultrafines que le filtre HEPA 13, tandis que le charbon actif absorbe les COV, garantissant ainsi un environnement d’impression plus sûr et plus sain.
IV. L’avis de Alveo3D
Depuis le début, tous les systèmes de filtration Alveo3D ont toujours inclus des filtres à charbon actif et des filtres HEPA. Nous considérons qu’il s’agit d’une norme pour tous les systèmes de filtration efficaces. Les filtres HEPA aident à éliminer les particules, tandis que les filtres à charbon actif éliminent les COV.
Malheureusement, de nombreuses imprimantes 3D n’ont pas de charbon actif dans leur système de filtration ou n’ont pas de système de filtration du tout. Nous recommandons souvent à tous les utilisateurs d’utiliser un système de filtration avec des filtres HEPA et des filtres à charbon actif pour leurs imprimantes 3D.